Midderon et la Voie du courage[]
“Midderon était fils d'arcanistes. Il avait vécu toute sa vie caché dans une grotte souterraine. A 10 ans, il n'avait toujours pas vu la couleur du ciel, ni d'un Urgoth ou d'aucune créature, hormis celle des humains. Les monde lui était totalement inconnu, excepté ses histoires d'horreur et de malheur. Mais parmi les contes racontés aux enfants pour les mettre en garde et les inciter à obéir à leurs parents, Midderon en entendit une autre. Une histoire obscure à propos d'une rébellion contre les Urgoths et d'une Légion qui se soulevait pour libérer le peuple. Midderon quitta alors la sécurité des arcanistes pour trouver la Légion de l'Aube.
Élevé pour devenir érudit, il pouvait comprendre les signes secrets des arcanistes. Il les suivit dans la terres jusqu'à la Légion de l'Aube... Du moins, il essaya. La chimère ... prévoyait autre chose. Il n'avait jamais vu de chimère, même pas un galapin, mais il avait assidûment étudié. Il avait appris tous les signes montrant qu'il était la proie et se souvenait des histoires sur la création de fausses pistes. Il attira la chimère sur un chemin long et tortueux au milieu des rochers. Encore et encore. A aucun moment il ne put prendre l'avantage sur la créature, mais à aucun moment elle ne put le trouver. Puis les autres chasseurs arrièrent.
Le général Tarsis, dans le premier javelin jamais conçu par Arden Vassa, essayait sa nouvelle armure quand elle tomba sur la chimère qui traquait le petit. Elle apprenait à se servir du javelin. Personne n'en connaissait le potentiel, même son concepteur. Ne pouvant se fier aux capacités de sa combinaison contre une chimère, elle préféra attirer son attention. Pendant que la bête poursuivait Tarsis, Liatrelle s'occupa du garçon et le mit en lieu sûr.
Liatrelle l'amena au camp de la Légion. Lorsque Tarsis lui demanda où il vivait et qui étaient ses proches, il répondit qu'il venait de les trouver.
Les autre tentèrent de le persuader de rentrer chez lui, mais après un moment, Tarsis affirma qu'il y était déà.
Dès lors, Midderon servit en tant que page dans la Légion de l'Aube.
— Récit du Barde
“Il est temps de vous révéler les débuts des freelancers.
Midderon a été élevé par la Légion de l'Aube. Il a vu Tarsis essayer son premier javelin. Il était aux côtés du général à la construction de la forteresse, il a acquis son propre javelin et il a combattu à ses côtés. De tous ceux qui ont épaulé Tarsis et tenu tête aux Urgoths au passage d'Antium, seul Midderon a survécu. Quand la Légion endeuillée s'est scindée, une moitié a suivi Magna Stral et l'autre Arden Vassa ; un seul légionnaire n'a suivi personne.
Midderon est resté à la Forteresse de l'Aube, même si les portes étaient scellées et les lanciers définitivements partis. Seul dans la cour, Midderon entendit un rugissement au loin. Il connaissait ce son. Il l'avait hanté dans son sommeil. Le rugissement de Calcignis la chimière, le monstre qui l'avait pourchassé il y a bien longtemps. Il avait disparu depuis plus de dix ans, mais il était revenu à la mort du général.
Bien qu'il n'ait aucune chance seul, Midderon vit que le village d'Anshar se retrouvait sans défense sur le chemin de la créature. Il repéra la trace de la chimière et la suivit... pas en direction du monstre, mais de sa tanière. S'il parvenait à neutraliser la relique qui l'avait engendrée, Calcignis pourrait être vaincue. Midderon retrouva la relique, mais le monstre rôdait non loin. Il se souvint de son enfance et des fausses pistes qu'il laissait. Il réveilla la chimière qui se lança sur ses fausses pites, ce qui lui permit de s'infiltrer, de neutraliser la relique et de vaincre la créature qui l'effrayait tant auparavant.
Calcignis s'effondra. A ce moment précis, Midderon comprit sa vocation. Il devait suivre la Voie du courage, quitte à la suivre seul.
— Récit du Barde